Immer von Dienstag bis Samstag

Im Rahmen der Städtepartnerschaft zwischen Strasbourg und Stuttgart findet zum dritten Mal ein künstlerischer Austausch zwischen der Association Trafic d'Art und dem Kunstbezirk statt.

Die Association Trafic d'Art hat dazu 20 Künstler ( 10 aus Strasbourg, 10 aus Stuttgart) zur Teilnahme eingeladen.  Es geht dabei um das Thema " Der Wald/ La forêt".

Vorausgegangen sind die beiden Projekte "Ligne: frontière ou trait d'union , 2014 in Strasbourg, Stuttgart und Dresden gezeigt, und als zweites "L'Or du Rhin" / "Rheingold" zu sehen 2016 in Strasbourg und Stuttgart.

"La forêt"/der Wald"  versucht nun einen weiteren künstlerischen Blick auf unsere beiden Länder zu werfen, indem historische, geopolitische, botanische, mythologische Themen aufgegriffen werden.

Jeder Künstler wurde gebeten, ein Werk zum Thema "Wald" zu verwirklichen. Dabei dienen der historische, kulturelle und symbolische Reichtum des Schwarzwaldes und der Vogesen als Quelle der Inspiration.

Projet d’échange artistique entre Strasbourg et Stuttgart

26. Oktober 2018  bis Ende Dezember 2018

Eröffnung war am 26.10.18 19:00 Uhr im KUNSTBEZIRK

Einführung in das Thema durch Gabriel Micheletti und Dorothee Gindra.

 

Projet d’échange artistique entre Strasbourg et Stuttgart

Gemeinsames Projekt von Künstlern aus Straßburg und Stuttgart.

« Der Wald / la forêt »

 

Coordinateur Stuttgart : Sonja Wolber – coordinateur Strasbourg : Alain Eschenlauer


Das Thema ist uralt

La forêt, définition 

Du point de vue botanique, une forêt est une formation végétale, caractérisée par l'importance de la strate arborée, mais qui comporte aussi des arbustes, des plantes basses, des grimpantes et des épiphytes. Plusieurs arbres forestiers vivent en symbiose avec des champignons et d'autres micro-organismes, et beaucoup dépendent d'animaux pour le transport de leur pollen, de leurs graines ou de leurs propagules.

Du point de vue de l'écologie, la forêt est un écosystème complexe et riche, offrant de nombreux habitats à de nombreuses espèces et populations animales, végétales, fongiques et microbiennes entretenant entre elles, pour la plupart, des relations d'interdépendance.

Das ist eine schöne französische Definition des Begriffs des Waldes.

Une forêt aux évocations rhénanes.

Ein Wald mit "rheinischen Beschwörungen" - die metaphysische Metaebene des Begriffs des Waldes.

La forêt, dans l’imaginaire rhénan, est le lieu du mystère où l’ermite se plait à se perdre, mais également celui du rassemblement, de la rencontre. On s’y recueille, mais on y cueille aussi le gui en réunion, et on s’y ressource, au sens propre du terme, dans des eaux pures et salvatrices, qui restent cependant connues des seuls initiés. C’est aussi le giron de ces Hordes barbares qui, dans nos mémoires fantasmatiques, en surgissent brutalement. Et c’est l’habitat de ces Nibelungen qui persistent tant dans nos rêves communs.

S’il y a un lieu symbolique où nos cultures respectives se rencontrent, c’est bien dans cette forêt lointaine, celle où l’on entend le hibou, qui répond au coucou. Etrangement en effet, tout enfant, même celui qui aujourd’hui grandit principalement en milieu urbain, construit sa vision du monde à partir de cette forêt première qu’il ne connaît pourtant plus, et où tout peut arriver, ou plutôt, lui arriver. C’est par excellence le lieu de l’expérience de la vie. Elle est la scène où se réalisent ces rencontres qui forgeront sa personnalité. Il y apprend à faire face aux dangers, et à accéder au courage qu’il lui faudra montrer pour surmonter ses craintes et pour devenir grand.

Le chaperon rouge, Hansel et Gretel, les Sept Nains : c’est à travers ces divers contes et leur lecture, à travers les chansons et les comptines enfantines, que, grâce à nos mères, la société transmet aujourd’hui encore à ses enfants les secrets qui leur permettent de vivre, et de survivre. D’un certain point de vue, la forêt apparaît dans nos légendes comme étant à l’origine même du monde, ou à tout le moins de son explication. Il y est en tous cas toujours question du loup, dont la rencontre paraît fondamentale.

La forêt constitue un écosystème particulièrement riche, une sorte d’incubateur qui propose de multiples habitats aux espèces animales, végétales, fongiques ou microbiennes. Celles-ci entretiennent entre elles des relations essentielles tant il existe une indissoluble interdépendance entre ces diverses formes du vivant. Certains arbres, par exemple, vivent en symbiose avec des champignons ou d'autres micro-organismes, et la plupart des végétaux dépendent d'animaux pour le transport de leur pollen, de leurs graines ou de leurs propagules. La forêt, à l’évidence, est un bouillon propagateur de vie, de développement.

C’est aussi un endroit où se développent les activités humaines, avec comme symbole de l’arbre de vie. On y rencontre le bûcheron et le schlitteur, qui alimenteront en troncs les charpentiers et les menuisiers, ceux-là même qui construiront nos maisons, nos ponts, nos bateaux ; on y côtoie les porcs à la glandée ; on y croise le chasseur et le piégeur, et c’est une certaine image de la forêt source de nourriture ; on y aperçoit des herboristes et des apiculteurs, et c’est la forêt des simples et de tous ces humbles insectes qui ouvre pour nous le livre de la nature ; on y surprend, dans leur équipement et leur proverbiale bonne humeur, les promeneurs, ces Wanderer contemporains, qui suivent à la lettre les indications du Club Vosgien pour une découverte partagée des délices de la balade.

Y a-t-il encore aujourd’hui des forêts primaires dans nos contrées ? S’il en reste peut-être quelques arpents, c’est en bordure du Rhin, mais qu’importe. Nos forêts actuelles, si artificielles et productives soient-elles, restent au fond de nos esprits l’endroit même de la naissance de l’homme, et donc de chacun de nous, nu, dans la touffeur tropicale, entouré d’arbres gigantesques et d’odeurs insistantes.

Longtemps sur le plan littéraire, la forêt, certainement trop imprévisible, n’a pas été particulièrement fêtée. Puis il y eut ce moment terrible du Jardin à la française, qui n’admettait pas de désordre dans la nature, y compris dans le domaine forestier. Enfin, le lien entre l’homme et la nature est parvenu au premier plan à travers JJ Rousseau, et grâce aux romantiques allemands et à leurs semblables français, grâce aux poètes. 

Nous nous souvenons de ces vers d’Apollinaire, qui lient admirablement la forêt et le fleuve: 

Les sapins en bonnets pointus

De longue robes revêtus

Comme des astrologues

Saluent leurs frères abattus

Les bateaux qui sur le Rhin voguent

Ecoutons aussi les premiers vers du célèbre poème “Abschied“ (“Adieu“), de Joseph von Eichendorff :


O Täler weit, o Höhen,
O schöner, grüner Wald,
Du meiner Lust und Wehen
Andächt'ger Aufenthalt!

Ô larges vallées, Ô sommets
Ô belle et verte forêt,
Toi ma joie et mon tourment,
Lieu de recueillement!

Lieu de nos mythes communs et de nos frayeurs communes, lieu d’une expérience à la fois sensuelle et intellectuelle à laquelle aucun de nous n’échappe, la forêt, autant que le fleuve, réunit nos imaginaires respectifs.

 

Le projet 

Dans le cadre du jumelage entre Strasbourg et Stuttgart, le projet s’inscrit dans une démarche d’échanges trans-culturel et artistique entre les deux villes.

L’association Trafic d’Art lance un appel à participation en direction des deux villes afin de retenir 20 artistes (10 de Strasbourg et 10 de Stuttgart) autour du thème “ Der Wald /la forêt“ 

Faisant suite aux deux projets “ Ligne : frontière ou trait d’union “  réalisé en 2013 et présenté en 2014 à Strasbourg, Dresde et Stuttgart et “ Rheingold / l’Or du Rhin “ réalisé en 2015 et présenté en 2016 à Stuttgart et à Strasbourg en 2017, le projet “ Der Wald / la forêt“ propose à nouveau un regard artistique sur nos deux pays à travers l’art, l’histoire, la géopolitique, la botanique, la mythologie et les légendes.

Il sera demandé à chaque artiste de réaliser une œuvre sur le thème de la forêt. La richesse historique, culturelle et symbolique de la forêt des Vosges et de la Forêt Noire seront les sources d’inspiration à la réalisation des œuvres.

Les dates et lieux d’expositions

• Exposition au Kunstbezirk de Stuttgart du 1er novembre  au 31 décembre 2018

• Exposition à Strasbourg en 2019 (lieu indéfinie pour le moment)

 

Alles verstanden?

Hier kommt die Übersetzung:

Aus botanischer Sicht ist ein Wald eine pflanzliche Formation, insbesondere durch Baumbestand charakterisiert. Aber die Formation ist auch durch Büsche, niedrigen Pflanzenbestand, Klettergewächse und Epyphyten gekennzeichnet. Verschiedene Waldbäume leben in Symbiose mit Pilzen und anderen Mikroorganismen, und viele hängen von Tieren ab, die den Transport ihrer Pollen und Samen und damit ihr Fortleben garantieren.

Aus ökologischer Sicht ist der Wald ein reiches und komplexes Ökosystem, das zahlreiche Gattungen und verschiedenste Populationen beherbergt, die meistens unabhängige Beziehungen pflegen.

In der metaphysischen Vorstellungswelt  ist der Wald Ort des Rätselhaften, dort, wo der Eremit sich niederlässt, aber gleichermaßen auch Ort der Begegnung.

Man versammelt sich hier und schöpft neue Kraft in den reinen und heilenden Quellen, die nur Eingeweihte kennen. Und hier wüten auch jene barbarischen Horden, die in unserer Fantasie plötzlich auftauchen. Und er ist auch Aufenthaltsort jener Nibelungen, die sich in unseren gemeinsamen Träumen so sehr festgesetzt haben.

Wenn es einen symbolischen Ort gibt, an dem unsere jeweiligen Kulturen sich begegnen - die deutsche und die französische - , ist es genau dieser sehr ferne Wald, wo man den Uhu schreien hört, der dem Kuckuck antwortet. Wirklich seltsam, dass jedes Kind, eines, das im städtischen Umfeld aufwächst, sich seine Vorstellung von der Welt genau von diesem Ur-Wald her bildet. 

Es ist vor allen anderen der Ort für kindliche Lebenserfahrungen. Es lernt hier Gefahren entgegenzutreten und den Mut zu bekommen, mit dessen Hilfe es lernt, seine Furcht zu überwinden und so erwachsen zu werden.

'Rotkäppchen', 'Hänsel und Gretel', 'Die sieben Zwerge', das sind Märchen, von den Älteren erzählt, die den Kindern die Geheimnisse des Lebens  und des Überlebens lehren. Die Begegnung mit dem Wolf ist dabei besonders wichtig.

Der Wald ist offensichtlich Nährboden für Entwicklungen.

Er ist auch der Ort, wo vielfältige menschliche Aktivitäten sich entwickeln. Man trifft hier oder traf zumindest auf den Köhler und den Schlitteur,  die wiederum Zimmerleute und Schreiner ernähren, die unsere Häuser, Brücken und Schiffe bauen. Auch Fallensteller und Jäger trieben und treiben ihr Handwerk, nicht zu vergessen die Kräutersammler und Imker. Heutzutage gehören auch die Wanderer dazu, die bevorzugte Waldnutzung der Freizeitgesellschaft…..

Von jeher hat auch die Literatur das Thema 'Wald' bearbeitet. Rousseau hat dazu beigetragen ebenso wie die deutschen Romantiker (u.a. Eichendorff) und ihre französischen Kollegen( u.a Apollinaire).

Gibt es heute noch ursprüngliche Wälder in unserem Land? 

Wohl kaum. aber so sehr auch unsere heutigen Wälder bewirtschaftet sind und vor allem gewinnbringend erscheinen, in unserer Vorstellung bleiben sie der Ort unserer gemeinsamen Mythen, Ort unserer sinnlichen und intellektuellen Erfahrungen.

Im Rahmen der Städtepartnerschaft zwischen Strasbourg und Stuttgart findet zum dritten Mal ein künstlerischer Austausch zwischen der Association Trafic d'Art und dem Kunstbezirk statt.

Die Association Trafic d'Art hat dazu 20 Künstler ( 10 aus Strasbourg, 10 aus Stuttgart) zur Teilnahme eingeladen.  Es geht dabei um das Thema " Der Wald/ La forêt".

Vorausgegangen sind die beiden Projekte "Ligne: frontière ou trait d'union , 2014 in Strasbourg, Stuttgart und Dresden gezeigt, und als zweites "L'Or du Rhin" / "Rheingold" zu sehen 2016 in Strasbourg und Stuttgart.

"La forêt"/der Wald"  versucht nun einen weiteren künstlerischen Blick auf unsere beiden Länder zu werfen, indem historische, geopolitische, botanische, mythologische Themen aufgegriffen werden.

Jeder Künstler wurde gebeten, ein Werk zum Thema "Wald" zu verwirklichen. Dabei dienen der historische, kulturelle und symbolische Reichtum des Schwarzwaldes und der Vogesen als Quelle der Inspiration.

 

 

Alain Allemand

Allemand hält es mit Baudelaire - und rätselhaften Wanderzeichen.

« La Nature est un temple où de vivants piliers

Laissent parfois sortir de confuses paroles ;

L’homme y passe à travers des forêts de symboles

Qui l’observent avec des regards familiers. »

 

(Charles Baudelaire – Correspondances)

 

 

« Die Natur ist ein tempel mit säulen die leben

Denen manchmal verworrene worte entweichen;

Darin wandert der mensch durch wälder von zeichen

Die ihn wachsam-traulichen blickes umgeben. »

 

(Charles Baudelaire – Entsprechungen)

Alain Eschenlauer

Eschenlauer erzählt uns
Grimm Stories.

Manchmal gruselig,
aber immer spannend.

Christian Voltz

Christian Voltz 

"Die Installation "Zeichen" inszeniert eine ganze Reihe von natürlichen Items, die in verschiedenen Wäldern gesammelt wurden. Vom gigantischen Blatt bis zur winzigen Eichel, vom majestätischen Hirschgeweih bis zur wertlosen Feder, vom Ast, der von den Borkenkäfern durchbohrt wurde, bis zum unförmigen Baumsamen... All diese Items bilden eine harmonische Einheit von Formen und Farben. Dieser Harmonie stehen Fotos von menschlichen Spuren gegenüber, die in zahlreichen Wäldern gemacht wurden: seltsame kabbalistische "Zeichen" und ein Alphabet mit knalligen Farben als Spuren von unberechtigten Eingriffen...


Christian Voltz a suivi des études de psychologie, qu'il a arrêtées pour travailler durant trois ans dans le social. Puis il a été formé à l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg1,6, où il a suivi à partir de sa troisième année, en 1991, l’atelier d’illustration de Claude Lapointe3,5. Il a également étudié la gravure durant sa formation, et a ensuite travaillé auprès d'un graveur.

Fabienne Delude

Auch Fabienne Delude kommt einigermaßen mystisch daher:

« Une très ancienne forêt septentrionale, d'aspect éternel sous un ciel profondément étoilé, au milieu, et vers le fond de la nuit … »

 

Douze aveugles attendent le retour d’un prêtre qui ne viendra pas. Il les a emmenés en promenade dans la forêt puis a disparu. Les aveugles découvrent qu’il est là, mort, à quelques pas d'eux.

 

« De grands arbres funéraires… les couvrent de leurs ombres fidèles. Il fait extraordinairement sombre, malgré le clair de lune qui, ça et là, s'efforce d'écarter un moment les ténèbres des feuillages. »

La peur et l’angoisse ne cesse de croître en eux, ils sont abandonnés, il n’y a pas d’issue, ils ne pourront pas sortir de la forêt. Ils sont doublement captifs, intérieurement dans leur cécité et extérieurement dans la forêt. C’est un espace fermé, noir, mystérieux, sans repère, où le temps n’existe pas, où l’imaginaire prend la place de la réalité.

Sources :Les aveugles, Maurice Maeterlinck. Robert Paul, réseau art et lettre.

Gabriel Micheletti

Das sagt Micheletti zu seinem Werk:

Wenn man es recht betrachtet, bin ich höchstwahrscheinlich selbst das Sujet meiner Arbeit. Mit dem entstandenen Bild – einem einfachen Strich am Rand eines Blatts, einem Triptychon von Bergen oder einem verzwickten Wirrwarr vom Wald – versuche ich nur, der Unentbehrlichkeit und der Emotion, die mich in dem Augenblick beherrschen, Gestalt zu geben. Diese Herangehensweise setzt voraus, dass man eine ganze Reihe von Stimmungen durchlebt, die die Farbe und der Strich metaphorisch übertragen mögen. Den richtigen Platz, die richtige Spur finden sie vor lauter Umgraben und Wiederaufnehmen, wie ein Fluss, dessen Lauf die untergründige Erdgeschichte widerspiegelt – ob ober- oder unterirdisch, ob gemütlich durch unzählige Windungen oder reißend durch Wasserfälle. Schließlich versuche ich, mich durch das Zeichnen und Malen vorzustellen. Weder der Arbeitsprozess noch die daraus entstehenden Bilder können allerdings zum Ziel führen. Daher die Notwendigkeit, ohne Ende weiterzumachen. Der Wald spielt hier eine besondere Rolle: das Haus meiner Kindheit in Le Cannet war das letzte der Gemeinde, am Waldrand. Die Nähe zum Wald hegte Angst und Faszination, mein ganzes Leben lang. Die Angst, mich dort zu verlaufen oder unglaubliche Kreaturen zu treffen, die auf mich lauern und hinter den Bäumen heimliche Pläne schmieden. Die Faszination für einen Raum, der sich selbst so ähnlich ist, egal wo man sich befindet. Für einen Raum, in dem man ständig woanders ist, obwohl man am gleichen Ort bleibt oder in dem man am gleichen Ort ist, obwohl man anderswohin gegangen ist. Das murmelnde Beben der Blätter, der angstvolle Atem eines Tieres, das anonyme und hartnäckige Gemunkel. Alles in allem, was Wagner in Waldweben genial übertragen hat. Daraus kam die Idee oder eher der Drang, diese Realität malerisch zu übertragen. Galt es als Teufelsaustreibungsversuch? Indem ich anmale oder zeichne was ich sehe, sehe ich – ein wenig – wer ich bin. Und dies könnte mich vielleicht beruhigen...

Gerard Puel

Gerard Puel schafft wunderbare Bleistiftzeichnungen.

Immer mit Hirsch.

Philippe Hennequière

Die Skulptur entsteht aus dem Verschlingen von Formen wie Baumästen oder Geweihen von Tieren, die den Wald bewohnen. Der tief in der Erde verankerte Baum erhebt sich bis zu dem Himmel, den er begehrt. Tagsüber erscheint er in strahlendem Glanz und sammelt das Licht in sich. Bei Einbruch der Dunkelheit wird er schauerlich und uns wird plötzlich klar, dass der Baum über den Wald wacht.

Stéphane Spach

https://spach-fine-art.com

"Woher kommt denn dieses geheimnisvolle Licht, das wir in diesen Fotografien so stark empfinden? Als ob das Licht vom Körper der Elemente selbst herrührt, anstatt "naturgemäß" aus der Sonnenhelle zu stammen.
Hier liegt die Mehrdeutigkeit der Serie "Die Waldlichtungen": Der Fotograf bringt sein eigenes Lichtdispositiv mit und hebt damit die natürlichen Werte und Töne eines Dekors hervor, in das das Auge und die Hand des Menschen absichtlich und intuitiv eingreifen.
Die Technik begleitet das Gesehene, wird nie zum reißenden Eingriff. In dieser Hinsicht spricht Stéphane Spach von einem leichten "Erzwingen", das mehr der Anstrengung des Blicks - Aufnahme auf einer Stehleiter, Verwendung eines Dispositivs, künstliches Licht, 360°-Beleuchtung... - als einer extravaganten Inszenierung oder einer künstlichen Nachstellung untersteht."

Jacques Spohr

Hikari Nishida

Apog

Stephan Potengowski

Markus Ege

Shira Nov

"Ein achtungsvolles Betrachten gebärt eine entfaltende Wahrnehmung, ein sich nach und nach Zeigen von einer komplexen Welt, die jedem Geschöpf innewohnt. Fragen, die auftauchen, formuliere ich mit Linien und Flächen. Eine Sprache und ihre Buchstaben sind am Werden. Es entstehen Zusammenhänge, Intervalle und Klänge. Kein abgeschlossenes endgültiges Urteilsbild, sondern ein Gespräch, eine Frage: Wer bist Du?

Mit Neugier und Staunen erlebe ich das Lebendigwerden eines bewegten Bildes, die Figuration als Prozess und die Fäden, die zwischen Figur und Landschaft weben und gestalten. Soeben erwartete mich eine Überraschung, nämlich, wenn der Wald Figur und Landschaft in einem ist. Welche Sprache, Kultur und Biographie belebt den Wald?"

Shira Nov, geboren 1986 am See Genezareth, Studium der Malerei 2008-2011 an der neueKUNSTschule Basel. Tätigkeit im Bereich Malerei, Illustration, Pädagogik, Keramik, Textil, Papier- und Buchkunst. 

Sonja Wolber

Rainer Negrelli

Selket Chlupka

Enver Isufi

"Das Bild von Arnold Böcklin Landschaft in den Pontinischen Sümpfen erinnerte mich stark an die heimatliche Landschaft meiner Eltern. Mein Vater stammt aus dem Kosovo und meine Mutter aus Serbien. Beide Landschaften sind geprägt von Bergen, starken knochigen Pflanzen und Bäumen. Besonders im Kosovo ist die Erde sehr mineralisch und trocken, im Sommer sogar sehr staubig. Die Menschen dort waren noch sehr bäuerlich, wie mein Vater erzählte. Noch in meinem Alter sei er mit dem Pferd durch die hügeligen Bergdörfer geritten. Überall waren grasende Schafe und Kühe, unter einem im Tal Flüsse und über einem nur der weite Himmel.

Mit geschlossenen Augen sehen I, 2018

(Grafit auf Papier, 100 x 70 cm)

In diesem Moment spüre ich das Blatt und den Stift mit meiner gesamten Präsenz, liebkose es durch meine wiederholenden Striche und gebe ihm das, was es braucht, Vibrationen, um eins zu werden mit mir, um eine Präsenz zu werden neben mir, eine weitere körperliche Präsenz, die auch mich spüren kann. Für mich ist es eine intensive körperliche Erfahrung, die mir manchmal den Atem raubt, die aber auch meinen Brustkorb öffnet, meine Poren öffnet und mich mit meinem gesamten Körper spüren lässt."