Fin de l’exposition < LIGNE: frontière ou trait d’union > au KUNSTBEZIRK Stuttgart

                                              

                                                                  le 19 septembre 2014

 

 

Bonsoir à tous – soyez les bienvenus au KUNSTBEZIRK

 

Je m’appelle Dorothee Gindra, je suis membre du comité directeur qui tient cette galerie d’art.

M. Hoffmann qui préside à ce comité m’a demandé d’adresser quelques mots à ceux parmi vous qui ne comprennent pas trop bien l’allemand ou bien simplement par politesse envers les visiteurs francais. Je vous prie d’excuser mon vocabulaire francais restreint.

 

Je ne traduis pas ce que M. Hoffmann a dit, j’aimerais tout simplement continuer à chanter les louanges des jeunes artistes qui nous ont fait cadeau de cette exposition exceptionelle.

Vos travaux m’ont impressionée par l’esprit de curiosité, de comprehension et de respect de l’un pour l’autre dans vos  binòmes…avec comme résultat des oeuvres d’art pleines de vie, d’originalité, d’une diversité artistique remarquable et- ce qui m’ beaucoup frappée  - qui jouent sur un sujet tout de mème difficile , complexe sans pathos – tout à fait convainquant!

 

J’y suis venue plusieurs fois sans pouvoir me décider pour un objet favori tellement bien réussi en sont tous! Chapeau! Vous n’avez qu’ à lire les commentaires dans le livre d’hòtes.

 

Dommage seulement que l’exposition est tombée dans les grandes vacances , ainsi manquaient les élèves, je suis sure que pas mal de professeurs auraient trouvé le chemin au KUNSTBEZIRK.

Tout de mème, c’était Stuttgart qui avait le premier jumelage avec Strasbourg, un an avant la signature du Traité de l’Elysée.poussé par deux maires qui s’entendaient bien, les Messieurs Klett et Pflimlin.

Autre contact très tòt après la Guerre, c’était l’échange scolaire du lycée où j’ai enseigné avec un lycée à Clermont-Ferrand en 1955.

Et depuis 25 ans,  ce mème lycée à Stuttgart, le lycée WAGENBURG, offre à ses élèves le double diplòme de l’Abi-Bac dans la section franco-allemande, donc l’enseignement bilingue en certaines matières.

Ainsi, la vigueur de l’attachement des deux pays pourrait bien rester vivante.

Remarque personelle: je nóublierais  à jamais la rencontre des deux vieux hommes, de Gaulle et Adenauer en 1963, avec les gestes et les mots génèreux de réconciliation du Général.

Et pour terminer l’excursion dans l’histoire: Quelle chance pour l’Allemagne que l’abbattage des murs entre l’ouest et l’est en 1989 et la réconciliation- et ainsi Dresde participant à cette exposition!

Félititation donc au ‚Trafic d’Art’ à Strasbourg d’avoir concu et réalisé si intelligemment un sujet si complexe , avec vous, des jeunes artistes aussi doués.

 

Tout en excluant des problèmes actuels des „frontières“ en Europe et dans bien d’autres parties du monde, nous souhaitons que cette coopération franco-allemande reste stabile et étroite.

Bonne chance à vous, les artistes, pour la réalisation d’autres projets avec …. un revoir à Stuttgart!

Merci à Manuela Beck et ses amis d’avoir organisé des ‘petites-choses’ à grignoter et des boissons.

Bonne soirée.                                                              

Dorothee Gindra